• En France, quand on parle de montagnes, en général on se limite aux Pyrénées et aux Alpes. Effectivement, ce sont de grandes, belles et hautes montagnes, majestueuses et attirantes mais également dangereuses.

    Cependant, il existe aussi plusieurs massifs dits de moyenne montagne mais qui présentent des sommets élevés et accidentés, parfois très difficile d'accès et qui peuvent être dangereux à gravir et à parcourir :

    • les Vosges et le Grand Ballon qui s'élève à 1 424 mètres (anciennement Ballon de Guebwiller du nom de la ville proche) en Région Lorraine et en Région Alsace à l'est.

    • le Jura et le Crêt de la Neige, à 1 720 m d'altitude en Région Franche-Comté, au sud en Région Rhône-Alpes et au nord en Région Alsace.

    • la Chaîne des Puys ou Monts Dôme dont le plus grand, le Puy de Dôme, surplombe Clermont-Ferrand de ses 1465 mètres. Il s'agit d'un alignement nord/sud de plusieurs dizaines de volcans en Région Auvergne.

    • le Massif du Sancy ou Monts Dore culminant à 1886 mètres au Puy de Sancy, ancien massif montagneux d'origine volcanique, en région Auvergne.

    • Les Monts du Cantal, ruines d'un très grand et très ancien volcan (le plus grand d'Europe) dont le plus haut sommet, le Plomb du Cantal, s'élève à 1855 mètres. Une trentaine de puys ont plus de 1500 mètres d'altitude et surplombent de profondes vallées aux versants abruptes. Ils sont également situés en Région Auvergne.

    André CHABAUD

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Le Puy Mary (à l'arrière plan) au soleil couchant (15)

    Le Puy Mary (à l'arrière plan), au soleil couchant dans les monts du Cantal (15), culmine à 1787 mètres.

    C'est un vestige d'un très ancien volcan, le plus grand strato-volcan d'Europe qui a formé les monts du Cantal.

     

     

    Publiée le 20 mars 2012

    Retrouvez toutes les infos neige en Auvergne surhttp://www.auvergne-neige.info
    Descentes vertigineuses, panoramas à couper le souffle...les montagnes d'Auvergne offrent de multiples possibilités pour s'élancer en snowscoot ou à skis, et même pour pratiquer le hors-piste.

    Allez-vous oser dévaler les pentes d'un volcan ?

    La prudence doit être la ligne de conduite à respecter dans tous ces lieux.

    En témoigne cet article du journal leparisien.fr :

    Le corps d'un randonneur retrouvé dans le Cantal

    28.06.2011

    Parti pour une randonnée à la journée dans les monts du Cantal, dimanche, un homme de 49 ans a trouvé la mort, probablement suite à une chute de plusieurs centaines de mètres. Une vingtaine de militaires du groupement montagne de la gendarmerie et du PGM (peloton de gendarmerie de montagne) de Murat, selon le quotidien La Montagne, avaient été déployés dès dimanche 18h30 dans le secteur de Saint-Bonnet de Salers. Les hélicoptères de la gendarmerie et de la Sécurité civile se sont également relayés sur cette intervention, interrompue par la nuit, entre le puy Violent et le puy Mary où le marcheur pouvait avoir disparu. C'est finalement dans une zone escarpée que son corps a été retrouvé, lundi vers 7h30, bien en dessous du GR 400, en bordure du parc régional des volcans d'Auvergne. Parti en randonnée pour la journée avec sa famille, ce sportif aguerri, dirigeant une petite société à Aurillac, avait décidé de suivre seul un itinéraire particulier et de retrouver ses proches plus tard. Ne le voyant pas revenir, sa femme et son fils avaient donné l'alerte. Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les causes du décès, bien que la thèse de la chute semble actuellement la plus probable.

    Cet article a été publié dans la rubrique Faits divers du journal sur Internet "leparisien.fr"

     haut de page

    Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Un convoi de déchets nucléaires hautement radioactifs sillonnera la France et la Belgique entre le 11 et le 13 octobre 2011 prochain, et ce dans le plus grand secret.

    Entre le mardi 11 et le jeudi 13 octobre 2011, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif devrait quitter Borssele, aux Pays-Bas. Il rejoindra le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. Il traversera une partie des Pays-Bas et de la Belgique pour passer ensuite la frontière franco-belge à Mouscron le 11 au soir, aux alentours de 23h. En France, entre le 12 et le 13 octobre, il traversera 11 départements (1) et empruntera les voies du RER grande couronne en région parisienne. Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l'usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par l'industrie - "retraités".

    Un transport à hauts risques

    Hautement radioactif, le combustible usé, composé d’uranium, de plutonium et de produits de fission dégage énormément de radioactivité et de chaleur. Comme tout transport de matières radioactives, ce convoi comporte des risques en termes de sûreté et de sécurité, risques accrus par la forte radioactivité émise par le combustible usé. Que se passerait-il en cas d'accident ou de détournement ? Surtout que le trajet emprunté ne permet pas d'éviter les zones fortement urbanisées.

    Le réseau belge "Nucléaire, STOP !", le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent à rappeler qu'il est vivement conseillé aux agents SNCF et au public de se tenir éloignés d'un convoi hautement radioactif stoppé en gare. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et SUD-Rail incitent les cheminots français à exercer leur droit de retrait s'ils devaient intervenir sur ces convois. En effet, outre le risque d'accident, il existe un risque d'irradiation : les conteneurs "CASTOR" émettent des rayonnements radioactifs "Gamma" qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, mettant ainsi en danger les riverains, les cheminots et les forces de l'ordre qui encadrent le convoi (2).

    Un transport tenu secret

    Malgré ces risques, les autorités françaises ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur dangerosité. Il est inadmissible que certains services de l'État et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis de ces convois pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d'urgence en cas de problème, soient maintenus dans l'ignorance la plus totale.

    En Belgique, les autorités communales sont averties qu'un transport de déchets radioactifs passera ou stationnera en gare dans leur commune ; les riverains, eux, n'ont aucune information. Ils ne sont ni au courant du passage de ces déchets, ni de l'attitude à adopter en cas d'accident.

    Un transport inutile

    L'industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire (3). Certains pays étrangers, dont les Pays-Bas, envoient le combustible usé issu de leurs centrales à l'usine AREVA de La Hague pour qu'il y soit "retraité" : l'Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces convois de déchets. Pourtant, loin d'être une solution, le "retraitement" des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible l'environnement en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l'eau et l'atmosphère. Il est de surcroît inutile : le traitement à l'usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente au contraire leur volume. Ainsi, pour une tonne de matière retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits.

    L'industrie nucléaire prévoit ensuite d'enterrer ces déchets dans des centres d'enfouissement à 500 mètres de profondeur, comme celui que l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) prévoit d'implanter dans la Meuse, ou comme celui pressenti par l'ONDRAF (Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies) dans la région de Mol en Belgique.

    Pourtant, ni le retraitement ni l'enfouissement ne sont des solutions ; la France et la Belgique ne peuvent plus continuer à s’enferrer dans cette impasse et à soumettre leur population à des risques insensés. Une seule solution, arrêter de produire des déchets et sortir au plus vite du nucléaire.

    Le réseau belge "Nucléaire, STOP !", le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail se mobilisent pour obtenir l'arrêt de ces transports et appellent à des rassemblements tout au long du trajet.

     Notes :

    (1) Le Nord, l'Aisne, l'Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d'Oise, les Yvelines, l'Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche

    (2) En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesuré, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l'a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

    (3) 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

    Pour connaître les horaires de ce transport : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-de-matieres-nucleaires  

    Réseau "Sortir du nucléaire"

    haut de page

    Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Victoire sans précédent : AREVA condamnée !

    Le 30 septembre 2011, le Réseau "Sortir du nucléaire" a remporté une victoire judiciaire sans précédent contre l’industrie nucléaire aux cotés d’autres associations.

    AREVA a en effet été condamnée en appel pour pollution des eaux, suite au déversement en juillet 2008 de 74 kg d’uranium, matériau hautement radioactif, dans les cours d’eaux avoisinant le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme. La pollution correspondait à 27 fois la limite annuelle des rejets autorisés. La population a été privée d’eau potable et des lieux de baignade ont été pollués.

    Cette condamnation écorne sérieusement l’image "respectable" que l’industrie nucléaire française essaie de se donner.

    Ensemble, mettons fin à l'’impunité des exploitants de sites nucléaires !

     

    Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"

     

    Abonnement aux lettres d'information du réseau "Sortir du nucléaire" :

    Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Actions associatives pour la protection d'un lac naturel

    Chaque 1er samedi du mois d'août, l'association de sauvegarde du lac de La Crégut organise une journée de manifestation pour la défense du lac naturel de La Crégut. Celui-ci subit des dégradations multiples qui conduiront, si rien n'est fait, à son comblement et à sa disparition inéluctable.

    L'association a un site internet informatif : www.lacdelacregut.fr/

     Cliquez sur les photos pour les agrandir.

    2011-08-06-La Crégut-Journée du lac

    2011-08-06-La Crégut-Journée du lac

    Une nouvelle journée du Lac, la huitième, s'est déroulée le 06 août 2011 à partir de 10h 30. Les adhérents y ont participé avec leurs proches et amis afin de marquer leur détermination dans une phase critique du dossier du Lac de La Crégut.

    Les études sur le lac lancées par EDF, de sa propre initiative, sont presque terminées. Les premières informations que nous avons donnent à penser qu’elles confirmeront celles de 2006.

    EDF se refuse toujours à engager la moindre étude sur le contournement du lac, faisant valoir le renouvellement de la concession.

    Nous avons donc pris contact avec des juristes pour le statut du droit de transit de l’eau d’EDF par le lac (qui est un bien sectionnaire : section de La Crégut et des hameaux riverains). Les ayant-droit de la section de La Crégut ont accordé, dans les années 70, l'autorisation à E.D.F. de faire transiter les eaux de dérivation des rivières "la Tarentaine" et "l'Eau Verte"  par le lac naturel de La Crégut et non le droit de le polluer, de le combler, de l'envaser, de le dégrader, bref de le détruire de manière irréversible !

    L’association participe, dans le cadre du renouvellement des concessions hydroélectriques, à l’établissement de la note informative qui sera jointe au règlement de la consultation d’entreprises appelée note GEDRE (Gestion Equilibrée et Durable de la Ressource en Eau). Nous avons jusqu’au mois de décembre de cette année pour établir notre mémoire et le faire passer à la DREAL qui gère ce dossier pour les Préfets concernés.

    Les adhérents ont été informés plus en détail ce 06 août, et ils n'ont pas dérogé aux bonnes habitudes :

     

    1) vers 12h l’apéritif offert par l’Association

    JOURNEE DU LAC DE LA CREGUT (15)

    2) pique-nique tiré du sac,

    2011-08-06-La Crégut-Journée du lac

    3) après-midi musicale « année 80 » offerte par le Comité des Fêtes de TREMOUILLE.

    2011-08-06-La Crégut-Journée du lac

    Nous avons, par notre présence nombreuse, pesé sur les décideurs, les administrations et EDF afin de faire aboutir nos revendications, toujours négligées par EDF.

    Ensemble continuons pour sauver le lac dans cette période cruciale qu’est le renouvellement des concessions hydroélectriques prévu pour 2015.

    Cordialement Le Bureau

    Président : Laurent MERCIER (04.71.78.77.60)

    Vice-président : Francis HUMBERT

    Trésorière : Marie-Claude CORRE

    Trésorière adjointe : Martine GARDY

    Secrétaire : Raymond CORRE (04.71.78.79.82)

    Email : corre.mc@orange.fr

    Secrétaire adjointe : Nathalie GARDY

    www.lacdelacregut.fr/

    haut de page

    Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires