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Victoire sans précédent : AREVA condamnée !
Le 30 septembre 2011, le Réseau "Sortir du nucléaire" a remporté une victoire judiciaire sans précédent contre l’industrie nucléaire aux cotés d’autres associations.
AREVA a en effet été condamnée en appel pour pollution des eaux, suite au déversement en juillet 2008 de 74 kg d’uranium, matériau hautement radioactif, dans les cours d’eaux avoisinant le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme. La pollution correspondait à 27 fois la limite annuelle des rejets autorisés. La population a été privée deau potable et des lieux de baignade ont été pollués.
Cette condamnation écorne sérieusement l’image "respectable" que l’industrie nucléaire française essaie de se donner.
Ensemble, mettons fin à l'impunité des exploitants de sites nucléaires !
Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"
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Actions associatives pour la protection d'un lac naturel
Chaque 1er samedi du mois d'août, l'association de sauvegarde du lac de La Crégut organise une journée de manifestation pour la défense du lac naturel de La Crégut. Celui-ci subit des dégradations multiples qui conduiront, si rien n'est fait, à son comblement et à sa disparition inéluctable.
L'association a un site internet informatif : www.lacdelacregut.fr/
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Une nouvelle journée du Lac, la huitième, s'est déroulée le 06 août 2011 à partir de 10h 30. Les adhérents y ont participé avec leurs proches et amis afin de marquer leur détermination dans une phase critique du dossier du Lac de La Crégut.
Les études sur le lac lancées par EDF, de sa propre initiative, sont presque terminées. Les premières informations que nous avons donnent à penser qu’elles confirmeront celles de 2006.
EDF se refuse toujours à engager la moindre étude sur le contournement du lac, faisant valoir le renouvellement de la concession.
Nous avons donc pris contact avec des juristes pour le statut du droit de transit de l’eau d’EDF par le lac (qui est un bien sectionnaire : section de La Crégut et des hameaux riverains). Les ayant-droit de la section de La Crégut ont accordé, dans les années 70, l'autorisation à E.D.F. de faire transiter les eaux de dérivation des rivières "la Tarentaine" et "l'Eau Verte" par le lac naturel de La Crégut et non le droit de le polluer, de le combler, de l'envaser, de le dégrader, bref de le détruire de manière irréversible !
L’association participe, dans le cadre du renouvellement des concessions hydroélectriques, à l’établissement de la note informative qui sera jointe au règlement de la consultation d’entreprises appelée note GEDRE (Gestion Equilibrée et Durable de la Ressource en Eau). Nous avons jusqu’au mois de décembre de cette année pour établir notre mémoire et le faire passer à la DREAL qui gère ce dossier pour les Préfets concernés.
Les adhérents ont été informés plus en détail ce 06 août, et ils n'ont pas dérogé aux bonnes habitudes :
1) vers 12h l’apéritif offert par l’Association
2) pique-nique tiré du sac,
3) après-midi musicale « année 80 » offerte par le Comité des Fêtes de TREMOUILLE.
Nous avons, par notre présence nombreuse, pesé sur les décideurs, les administrations et EDF afin de faire aboutir nos revendications, toujours négligées par EDF.
Ensemble continuons pour sauver le lac dans cette période cruciale qu’est le renouvellement des concessions hydroélectriques prévu pour 2015.
Cordialement Le Bureau
Président : Laurent MERCIER (04.71.78.77.60)
Vice-président : Francis HUMBERT
Trésorière : Marie-Claude CORRE
Trésorière adjointe : Martine GARDY
Secrétaire : Raymond CORRE (04.71.78.79.82)
Email : corre.mc@orange.fr
Secrétaire adjointe : Nathalie GARDY
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Selon une dépêche de l'AFP du 10-05-2011 relayée par le portail Orange.fr : http://hpp.orange.fr/
photo : AFP - Carte des centrales nucléaires au Japon
Le Premier ministre japonais Naoto Kan a exigé vendredi la fermeture d'une centrale atomique dans le centre de l'archipel, région soumise à un fort risque sismique, deux mois après l'accident nucléaire de Fukushima (nord-est) provoqué par un séisme et un tsunami gigantesques.
"J'ai ordonné (...) que Chubu Electric Power arrête les opérations de tous les réacteurs à la centrale nucléaire de Hamaoka", a déclaré M. Kan au cours d'une conférence de presse à Tokyo.
"Cette décision a été prise pour la sécurité des habitants", a-t-il précisé. "Nous avons également pris en compte l'énorme impact qu'un accident grave à la centrale de Hamaoka pourrait avoir sur la société japonaise dans son ensemble", a-t-il ajouté.
Cette centrale est située à moins de 200 km au sud-ouest de Tokyo et à une centaine de kilomètres de Nagoya, métropole au coeur d'une région industrielle.
Cette décision revient à fermer les réacteurs 4 et 5 et à ne pas relancer le réacteur 3, actuellement arrêté pour vérifications. Les unités 1 et 2 de cette centrale à cinq réacteurs avaient déjà été définitivement stoppées.
M. Kan a prévenu que cette décision risquait d'entraîner une pénurie d'électricité dans la région dans un premier temps.
"Il est nécessaire de mettre en place des mesures sur le moyen et long termes, en particulier la construction de murs de protection face à la mer, qui pourraient résister" à un tsunami géant, a-t-il poursuivi, sans donner de précisions sur le calendrier.
Selon l'agence Kyodo, Chubu Electric a donné son accord pour suspendre les opérations.
Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit les séismes parmi les plus forts recensés sur Terre. Le 11 mars, une secousse de magnitude 9 suivie d'un tsunami géant ont dévasté le nord-est de l'archipel et fait plus de 25.000 morts et disparus et, en 1995, un tremblement de terre à Kobe (centre-ouest) a fait plus de 6.400 morts.
Les militants anti-nucléaires japonais se sont réjouis.
"Greenpeace salue la décision du Premier ministre de fermer Hamaoka, l'une des centrales nucléaires les plus dangereuses du Japon", a indiqué Junichi Sato, directeur exécutif de Greenpeace Japan.
"C'est la première fois qu'un Premier ministre a directement demandé qu'une centrale nucléaire soit fermée au Japon. Cependant, cela ne peut être la dernière", a-t-il ajouté.
"Fukushima constitue un rappel sévère des conséquences de l'énergie nucléaire, et il y a encore de nombreux autres réacteurs dangereux en service", a-t-il conclu.
Le Japon est confronté depuis deux mois au plus grave accident nucléaire de son histoire après l'arrêt des circuits de refroidissement de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), provoqué par la catastrophe du 11 mars.
Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de cette centrale située à 250 km au nord-est de Tokyo, estime pouvoir parvenir au refroidissement des réacteurs d'ici à janvier 2012 au plus tard.
Le Japon comptait une cinquantaine de réacteurs nucléaires en activité avant le séisme. L'énergie atomique fournit un peu moins de 30% de l'électricité consommée dans le pays.
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Nous savons bien qu'en France il y a beaucoup de centrales nucléaires, nous savons bien que certaines sont vieillissantes, que quelques unes arrivent (ou sont déjà arrivées) en fin de "carrière".
Nous savons aussi qu'une "usine" de retraitement des déchets nucléaires est installée à La Hague.
Nous savons aussi que ces déchets radioactifs sont transportés et retransportés sur des distances énormes, en train, en bateau, peut-être même en avion (sait-on jamais ! "On nous cache tout, on nous dit rien" chantait, déjà, Jacques DUTRONC dans les années 60).
Nous le savons, mais par bribes. Un jour on entend ceci, un autre on voit celà. De ce fait, nous avons du mal à avoir une idée précise de la situation de la filière nucléaire française.
Que savons nous des mines d'uranium en France, sont-elles toujours en activité ou non, où se situent-elles ? Que deviennent les sites exploités ? Sont-ils dangereux ?
Et le nucléaire militaire ? La fameuse "force de frappe" ? Qu'en savons-nous ?
Pour en savoir un peu plus, voici une carte de la France nucléaire :
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Le Saint-Nectaire un fromage d'excellence !
Le fromage Saint-Nectaire est garanti par une appellation A.O.P. (Appellation d'Origine Protégée) qui a remplacé l' A.O.C. (Appellation d' Origine Contrôlée), cette nouvelle appellation certifie toujours que le produit est contrôlé et que son origine est conforme mais assure, de plus, une protection commerciale.
En effet, le véritable Saint-Nectaire n'est produit que dans une zone bien délimitée des pâturages d'altitude comprenant une partie du Puy de Dôme et une partie du Cantal dont le centre est, approximativement, le bourg de Saint-Nectaire (63) qui lui a donné son nom.
Il existe, comme pour beaucoup de fromages en France, deux catégories de fabrication :
- le Saint-Nectaire laitier issu de laiteries industrielles de grande ou de moyenne taille.
Dans ces laiteries, le lait mis en oeuvre provient de la collecte d'une multitude de fermes qui ne produisent du lait que pour la vente.
Cette collecte rassemble le lait de fermes diverses et donc de troupeaux divers de races différentes.
Les laiteries destinent ce lait soit à la fabrication de produits laitiers (lait liquide différemment traité, lait en poudre, yaourts et produits similaires) soit à la fabrication de fromages locaux ou non, en A.O.P. ou non.
Le résultat est de qualité variable selon les procédés employés et selon les stratégies des sociétés.
Dans ce type de production les fromages sont de qualité acceptables surtout pour les A.O.P., mais les connaisseurs n'y retrouvent pas la texture ni surtout le goût qu'ils recherchent.
- le Saint-Nectaire fermier est fabriqué avec le lait produit par une seule ferme, donc d'un même troupeau d'une seule race.
Cliquez sur la photo pour l'agrandir
La Montbéliarde est originaire du Jura donc montagnarde.
C'est une race laitière également appréciée en boucherie.
Ce troupeau-ci est uniquement destiné à la fabrication du saint nectaire fermier.
Le Saint-Nectaire fermier est élaboré dans la ferme même deux fois par jour : le matin très tôt et le soir.
Le lait est acheminé directement de la salle de traite au laboratoire de fabrication pour être mis en oeuvre aussitôt.
Là commence le processus traditionnel de transformation du lait en ébauche de fromage ( la "tome" à ne pas confondre avec "l'atome" ! ) grâce à la main de l' Homme et, souvent, à celle de la Femme !
Ensuite vient le mûrissement (affinage) en cave fraîche à température constante pendant plusieurs semaines, au minimum un mois.
Ainsi naît le meilleur des Saint-Nectaire !!!
Environ un quart des fromages fermiers est affiné à la ferme pour être vendu sur les marchés ou dans les restaurants, le reste est pris par un affineur professionnel qui le mettra, ensuite, dans le circuit de distribution. C'est par ce moyen que vous trouverez le Saint-Nectaire fermier dans votre magasin.
André CHABAUD
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Saint-Nectaire fermier dans son emballage spécial
Le Saint Nectaire fermier juste mûr
Le Saint-Nectaire fermier un des vrais plaisirs de la table !
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